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Collection de regards / Laboratoire de l'imaginaire / Ecrire |
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Ecrire
Les textes d'architecture ont toujours ces arrière-goûts de justification a posteriori. Et pourtant, l'hégémonie de I'écriture traverse l'histoire de I'architecture, en ne retenant de noms que ceux qui se sont aventurés dans les écrits. Ambiguïté de I'objet figuré ou construit qui ne se fait culturellement reconnaître que s'il est nommé ou pire commenté, les commentaires ayant cette capacité de ne rien dire, si ce n'est « commen-taire » ce que l'œil ou le marcheur peuvent découvrir. Et pourtant, le jeu de reflets qui s'établit entre des dessins, des photos, des projets et des réalisations, pourrait paraître dérisoire si l'on n'insistait pas sur le fait que I'architecture s'acharne à mettre en scène du superflu, entendez un « super flux » de vérités contradictoires. La forme qui renvoie le plus évidemment à I'objet dont I'architecture est le sujet, serait I'écriture poétique si elle n'était pas chargée d'innocence, ce qui s'accommode mal avec le concret du bâti. Dans le Talmud, la disposition du Texte entouré de ses commentaires, souvent contradictoires, me semble mieux correspondre à ce que pourrait être un texte d'architecture. |
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