Antoine Grumbach architecture urbanisme paysage




2007
L'ombre, Le Seuil, La Limite - Réflexion sur l'espace juif.

1998
«La ville sur la ville»

1997
«L’inachèvement perpétuel»

1995
«Apprendre la complexité »


1994
« La dialectique des contraintes - ou comment se fait la ville »

1994
« Culture de densité ou l’inachèvement perpétuel »

1992
« La ville comme collage »

1984
« L’arte di completare la città »


1979
« Antoine Grumbach. Das theater der Erinnerung »

1978
« Antoine Grumbach, rédacteur spécial » « Le théâtre de la mémoire » « Oser figurer »

1978
« Les promenades de Rome »

1977
« Les socles ou l’évidente nécessité de la mémoire »

Collection de regards / Laboratoire de l'imaginaire / Ecrire
Ecrire

Les textes d'architecture ont toujours ces arrière-goûts de justification a posteriori. Et pourtant, l'hégémonie de I'écriture traverse l'histoire de I'architecture, en ne retenant de noms que ceux qui se sont aventurés dans les écrits. Ambiguïté de I'objet figuré ou construit qui ne se fait culturellement reconnaître que s'il est nommé ou pire commenté, les commentaires ayant cette capacité de ne rien dire, si ce n'est « commen-taire » ce que l'œil ou le marcheur peuvent découvrir. Et pourtant, le jeu de reflets qui s'établit entre des dessins, des photos, des projets et des réalisations, pourrait paraître dérisoire si l'on n'insistait pas sur le fait que I'architecture s'acharne à mettre en scène du superflu, entendez un « super flux » de vérités contradictoires. La forme qui renvoie le plus évidemment à I'objet dont I'architecture est le sujet, serait I'écriture poétique si elle n'était pas chargée d'innocence, ce qui s'accommode mal avec le concret du bâti. Dans le Talmud, la disposition du Texte entouré de ses commentaires, souvent contradictoires, me semble mieux correspondre à ce que pourrait être un texte d'architecture.
   
© Antoine Grumbach Crédits