Antoine Grumbach architecture urbanisme paysage



L'Atelier / Projets / Fiche
Projet

1970   Marne-la-Vallée
Liaison Organique Val Maubuée
Aménagement urbain - Espaces publics



Localisation
France, Marne-la-Vallée

Programme
liaison organique, conception et réalisation des espaces publics dans le secteur II, dont digue du plan d'eau VI réalisée en 1975 et la place de l'Arche Guédon réalisée en 1978 (Bouygues)

Surface


Montant des travaux
0 €

Maître d'ouvrage
EPA MARNE LA VALLEE

Maître d'ouvrage mandataire
CHRISTIAN DE PORTZAMPARC architecte

Date
1970 - 1985


A Marne la Vallée, l'étude d'urbanisme a dégagé, parmi les principes d'aménagement, une idée principale : " la liaison organique" dite Cours de Val Maubué.

La présente étude a pour objet de traduire cette option d'aménagement en une série de propositions architecturales. Telle qu'elle est donnée par l'étude d'urbanisme qui l'a proposée, l'idée de la liaison orgnique de Marne la Vallée se présente comme une voie inhabituelle aujourd'hui :
- dégagée des sujétions du trafic rapide, liant les agglomérations de Champs, Noisiel, Torcy et les nouveaux centres urbains, bordée par les équipements collectifs, empruntée par les piétons, cyclistes, automobilistes et transports en commun.
Elle joue un rôle exceptionnel dans l'identité de la ville, elle en est un peu la "Grand Rue".
Le modèle de référence qui semblerait le plus proche est en effet la rue traditionnelle des villes existantes. Particulièrement la rue principale de certaines villes de province. Celle où l'on se trouve toujours, à partir de laquelle on se repère, celle où l'on trouve de tout, qui est toujours encombrée et qui vit tard le soir.
Mais on ne dispose pas de la lente sédimentation qui a aggloméré les multiples micro-activités de ces rues. Le mode même d'urbanisation d'une ville nouvelle rend ce modèle caduc.
Depuis se sont constitués de nouveaux modèles, et principalement celui de la Charte d'Athènes: la rue y est définitivement bannie, au nom du fonctionnel et de l'hygiène. Les urbanisations récentes y ont puisé leur étalage d'asphalte, de gazons incertains et de lointains parallélépipèdes, elles y ont trouvé les normes mêmes qui consacrent la disparition de l'espace public.
Le stade de l'étude présenté ici est une démarche empirique, un itinéraire où l'on passe d'une contrainte réelle à une idée générale, d'une intervention concrète à la mise en question d'une donnée intouchable.
Itinéraire puisque, comme la voie, la liaison organique n'est finalement qu'une boucle traversante une série de lieux toujours spécifiques, toujours différents, jamais généralisables.

 

 
   
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